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La Caverne
La Caverne
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25 juin 2007

Ca prendra longtemps... ouais mais j's'rais patient...

Jvous présente la version 1 - non corrigée de ma pitite nouvelle.
Pas besoin de me proposer une suite (comme certains ont commencé a le faire...) elle existe déjà, elle est en lieu sûr (dans ma tête).
Par contre, critiquez !!
La version 2 - corrigée est en cours, jvous en ferais part dès que possible... Quand à l'image (encore merci Klem !), je ne pouvais pas ne pas mettre le lien de cette superbe galerie.


Le Marchand De Cendres

 

Partie I

 

Il était une fois une planète ou tout était gris :

Du ciel à la mer, des racines aux cimes des arbres ; gris les cheveux des enfants, grises les robes fleuries.

 Avant, il y a très très longtemps, cette planète était des plus belles. On n’imagine pas coloris plus chatoyants dans une nature toujours plus resplendissante.

 Seulement, cette planète était si belle que certains de ses habitants, peut-être lassés, peut-être écœurés par ce trop-plein de couleurs, ou sûrement ne remarquaient-ils plus la beauté, pour trop en avoir été entouré, quoi qu’il en soit, le fait est que ces personnes ont commencé à l’abîmer.

 On tua les arbres et les fleurs, pour laisser la place à des monticules de plastique ou de métal, ou pour étaler sur la peau de la planète (qu’on appelait « sol », ou encore  « terre ») de la pâte de cailloux, ou une mixture noire, collante, grumeleuse, et qui sentait mauvais.

 Et la terre qui s’énervait remuait, grognait et secouait mais personne n’y fit très attention.

 Les habitants de la planète inventèrent tout un tas d’engins qui permettaient de tuer les arbres et les fleurs sans se fatiguer, et de le faire partout dans le monde. Des machines a fabriquer les infectes pates, des machines a ouvrir le ventre de la planète… Et pour faire fonctionner ces monstres, il fallait arracher sa sève à la terre, un liquide noir, malodorant et très rare, et le faire brûler. Mais le jus qui se consumait se transformait en un gaz qui dévorait comme de l’acide le toit de cette planète, petits bouts par petits bouts et empoisonnait l’atmosphère.

 L’air avait mal et s’ébranlait de plus en plus fort, mais personne n’y fit très attention…

 Il y avait maintenant sur cette planète de gros tas de fer et de plastique, des caisses à moteur à roulettes, des caisses à moteur ailées, des caisses à moteur pour aller sur l’eau, des caisses a moteur pour aller sous l’eau, et des caisses à moteur qui emmenaient les etres sur les autres planètes, pour qu’ils aillent y faire la même chose, et tellement d’autres encore… Des instruments de torture, en fait…

 Et puis, parfois, pour se laver, ces machines infernales, se baignaient dans la mer et y déversaient tous leurs poisons. Et la mer qui voulait s’en débarrasser faisait migrer ces nappes toxiques sur la terre qui l’entourait, pourtant déjà bien amochée…

 La mer, qui souffrait, gesticulait et se jetait avec force sur les falaises, comme si elle cherchait à être consolée, mais personne n’y fit très attention…

 Lorsque les machines, qui n’étaient pas très résistantes, venaient à arrêter de fonctionner on en faisait des tas. Et lorsque ces tas étaient trop gros, on y mettait le feu. Ainsi, toutes ces matières chimiques, en fondant, rejetaient des nuages de gaz pleins de venin meurtrier dont l’air finit par se remplir.

 Quand ils se sont lassés de leurs engins, les hommes ont créé des plantes empoisonnées qui empoisonnaient la terre, mais c’était, selon eux, très ingénieux : ces plantes nouvelles poussaient plus vite. Bien sûr comme elles étaient pleines de poison, elles empoisonnaient aussi ceux qui en mangeaient, mais, quelle importance, puisqu’elles poussaient plus vite ?

 À ce point-là de l’histoire, les plantes, la terre, l’air et la mer sont empoisonnés.

 Mais il faut savoir que la planète est habitée par d’autres êtres, fragiles et sans défense et qui font partie de la chaîne alimentaire de nos monstres-inventeurs. Et intoxiqués par leur lieu de vie ou leurs aliments, ou par la disparition d’éléments nécessaires à leur survie, ils succombent les uns après les autres.

 La mer, l’air et la terre en on un jour eu plus qu’assez, de se laisser détruire sans rien faire. Mais je pense que c’est normal. À leur place, vous en auriez vite eu votre claque.

 Ils en ont eu assez et ils se sont réunis pour se concerter. Les inventeurs étaient méchants et narcissiques et stupides et ils s’en prenaient à des êtres fragiles et sans défense et les détruisaient pour ne pas avoir à se fatiguer, ou pour se montrer entre-eux à quel point ils étaient forts. Ils se croyaient les meilleurs.

Mais les éléments sont toujours maîtres sur une planète…

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Commentaires
P
J'aime bien, j'ai trouvé ça super agréable à lire, surtout le coup des petits paragraphes c'est bien, pi ça colle avec le ton je trouve<br /> <br /> juste des ptits trucs de rien du tout ;-)<br /> 2e§, 2e phrase, j'aurais mis "on n'imaginait"...lol <br /> et pour le "je pense que c'est normal", jtrouve qu'il faudrait le dire ptet moins directement, fin pas avec "je", genre "mais on peut les comprendre"...<br /> fin bon moi j'dis ça, j'y connais rien, c'est juste ce qui m'est venu comme ça<br /> <br /> et en bref : chapeau !
T
Esplication:<br /> Disons que l'histoire est belle et bien écrite (enfin, j'ai pris du plaisir à le lire) mais que c'est peut-être un peu simpliste parfois (au niveau du sens je veux dire)<br /> Et ensuite deuxième phrase: faut faire attention à ne pas priviligier le sens à la joliesse des mots
T
C'est cool quoi tu dis, même si un peu lieu commun parfois. Faut faire gaffe à pas laisser le côté artistique des choses se laisser bouffer par du sens trop facile... :)
La Caverne
  • Un joyeux tohu-bohu de couleurs et de sons, bienvenue... Ma caverne, mon chez moi, un abri, je me cache, nulle part et partout a la fois, dans chacun de mes mots, dans chacune des figures de mes tableaux...
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